Tous les premiers samedis du mois à 10 h 15, les personnes qui le souhaitent, se retrouvent à la Chapelle du Chêne pour prier la petite dévotion réparatrice.
Au programme :
10 h 15 Prière du rosaire, mystères joyeux et lumineux
11 h 30 Messe
12 h 30 Repas convivial
14 h 00 Prière du rosaire, mystères douloureux et glorieux
Pourquoi prier la petite dévotion réparatrice ?
Le Pape François a consacré la Russie au Cœur Immaculé de Marie, le 25 mars 2022.
Nous prions pour que cette consécration porte tous ses fruits de Grâce et de Miséricorde.
D’où vient la petite dévotion réparatrice ?
Message donné à Fatima aux trois enfants (1)
Au cours de l’apparition du 13 juillet 1917, la Très Sainte Vierge avait dit :
« Pour empêcher la guerre je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la Communion réparatrice des Premiers Samedis ».
[Notre Dame viendra en effet demander cette consécration pendant l’apparition du 13 juin 1929, apparition à Sr Lucie qui est alors carmélite, à Tuy]
Apparition à Pontevedra le 10 décembre 1925 (2).
Lucie entra en religion très jeune : c’est le 25 octobre 1925 qu’elle arriva au couvent des sœurs Dorothées, à Pontevedra (Espagne).
Le 10 décembre 1925, la jeune postulante s’étant retirée dans sa cellule, reçut la visite de la Vierge et à côté d’Elle, portée par une nuée lumineuse, l’Enfant-Jésus.
La Vierge lui montra un Cœur entouré d’épines qu’Elle tenait dans Sa main.
L’Enfant-Jésus dit :
– « Aie compassion du Cœur de ta Très Mère entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment, sans qu’il y ait personne pour faire acte de réparation afin de les en retirer. »
Puis, notre Mère du Ciel lui dit :
« Vois, ma fille, mon Cœur entouré d’épines que les hommes ingrats m’enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la Communion, réciteront un chapelet, et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »
Apparition à Pontevedra le 15 février 1926 (3)
L’enfant Jésus apparut à Sœur Lucie, dans le jardin à Pontevedra. Il lui dit :
« C’est vrai que beaucoup d’âmes me reçoivent déjà chaque premier samedi, en l’honneur de Notre-Dame et des quinze mystères du Rosaire, mais hélas peu vont jusqu’au bout, et celles qui persévèrent le font pour recevoir les grâces qui y sont promises.
Les âmes qui font les cinq premiers samedis avec ferveur et dans le but de faire réparation au Cœur de ta Mère du Ciel, me plaisent davantage que celles qui en font quinze dans l’indifférence. »
Lucie expliqua que bien des âmes ont des difficultés à se confesser le samedi et demanda à Jésus s’il permettait que la confession soit valide dans les huit jours ; ce en quoi l’Enfant-Jésus répondit :
« Oui, la confession peut être faite même au delà de huit jours, pourvu que les âmes soient en état de grâce le premier samedi lorsqu’elles me recevront, et que, dans cette confession antérieure, elles aient l’intention de faire ainsi réparation au Sacré-Cœur de Marie.
Celles qui oublieront de formuler cette intention pourront le faire à la confession suivante, profitant de la première occasion qu’elles auront pour se confesser. »
Puis l’enfant disparut.
Révélation à Tuy, le 29 mai 1930 (4)
Ce jour-là, Sœur Lucie se trouvait à la Maison-Mère du couvent, à Tuy.
Elle devait répondre par écrit à une série de questions posées par son confesseur au sujet de la dévotion réparatrice les cinq premiers samedis du mois.
L’une d’entre-elles était : « Pourquoi cinq samedis et non neuf, ou sept, en l’honneur de Notre-Dame ? »
Le soir, à la chapelle, la voyante faisait comme à l’accoutumé une heure, de 23 heures à minuit, selon les demandes du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial.
Une présence divine lui révéla qu’il y a cinq espèces d’offenses et de blasphèmes proférés contre le Cœur Immaculé de Marie :
- Les blasphèmes contre l’Immaculé Conception.
- Les blasphèmes contre Sa virginité.
- Les blasphèmes contre Sa maternité divine, en refusant en même temps de la reconnaître comme Mère des hommes.
- Les blasphèmes de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans le cœur des enfants l’indifférence ou le mépris, ou même la haine à l’égard de Notre Mère Immaculée.
- Les offenses de ceux qui l’outragent directement dans les saintes images.
(1) Lucie, Mémoires, Fatima, 1963 ; id., Lucie raconte Fatima, éd. par Dom C. Jean-Nesmy, Paris et Montsûrs, 1975 ; id., Memorias II, Fatima, 1996
(2) [Lien perdu].fatima.be/fr/fatima/vision/devotion.php
(3) [Lien perdu].santorosario.net/francais/grandepromesse2.
(4) [Lien perdu].fatima.be/fr/fatima/vision/jesus.php
Synthèse : F. Breynaert
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