Le programme 2023-2024 est disponible. Vous pouvez le consulter en cliquant ICI

Abonnez-vous à notre newsletter –  Faire un don avec reçu fiscal

Notre Dame du Chêne Sanctuaire Marial - VION (72)

Le 26 août 2023 à 20h30

Concert : La confrérie Saint-Julien interprète le temps de la Création

 

Notre Dame du Chêne 20h30

1. Quelques morceaux sur l’orgue de la tribune puis « Cortège en faux bourdon/Au pays du Berry »

Nous avons débuté ce concert par un enchaînement où se mêlent un morceau d'orgue du XVIeme siècle et la mélodie d'une chanson évoquant le Berry.

L' histoire de Notre-Dame du Chêne débute en 1494, à côté du village de Vion. Sur la lande se dressait un vieux chêne qui attirait l’attention des bergers et des paysans : de nuit, ils voyaient des feux brillants comme des étoiles en couronner la cime ; le jour, l’arbre était animé par le manège de colombes, voltigeant autour de son feuillage, sans jamais s’en éloigner ; malgré leurs efforts, ils ne pouvaient ni les attraper, ni les chasser. Ils se mirent donc à prier autour de cet arbre…

L'Abbé Buret, curé de Vion, accourut, alerté par la rumeur publique. Il craignait un retour à l’ancien culte païen qui existait du temps des druides ! Il décida donc de placer dans le tronc même du chêne une petite statuette de la Vierge Marie. Celle-ci ne tarda pas à faire connaître que c’est bien elle qui a inspiré le geste de l’abbé. En effet, un jeune homme, qui avait dérobé un bouquet déposé près de la statuette, fut aussitôt pris de forts torticolis. Interrogé par ses parents, il avoua son forfait et remit en place le bouquet volé, et le mal disparut aussitôt. En 1515, un infirme originaire de Juigné se dirigeait difficilement vers la sainte image de la Vierge Marie. Son offrande, les trois cierges qu’il tenait à la main, s’allumèrent tout à coup d’eux-mêmes. A cet instant, le malade recouvra sa santé. A la même époque, d’autres guérisons furent constatées. La tradition nous dit que, plus d’une fois, la statuette aurait été transportée dans l’église paroissiale de Vion, mais que toujours, dès le lendemain, elle serait revenue d’elle-même sur le chêne où elle avait été placée.

Et maintenant, retour à l'orgue avec un air argentin
du XVIeme siècle d’après Juan del Encina, et plusieurs mélodies composées pendant les récents confinements…

page1image45979744 page1image45979952

2- « Mas Vale Trocar » (air argentin d’après Juan del Encina, XVIeme siècle)

page2image45097712 page2image45098128

3-« »« » «».

Connu au départ sous le nom de« Chêne de la Jarriaye », l’oratoire modeste d'origine commença à porter le nom de Notre-Dame du Chêne dans les premières années du XVleme siècle. Il devint vite trop petit pour accueillir tous les pèlerins. En 1515, un concordat fut donc conclu entre le curé de Vion et la fabrique de cette paroisse pour construire une Chapelle. Le pèlerinage prit alors de plus en plus d’ampleur.

Les récits extraordinaires ne manquent pas ici. En 1595, une femme qui ramassait du bois eut la vision de Notre-Dame du Chêne au-dessus du toit de la chapelle, qui tombait en ruine. Cette présence fit comprendre clairement que cette chapelle était sa maison.

En 1617, Elisabeth de Quatrebarbes vint dans la chapelle pour faire le point sur sa vie. Elle perçut qu’elle devait entrer au Carmel. Devenue mère Elisabeth de la Trinité, elle devint en 1626 la seconde prieure du Carmel de Beaune, en Bourgogne.

En 1621, une femme décida de demander de l’aide à Marie pour l’enfant difforme dont elle était la nourrice. Chaque jour, pendant six semaines entières, elle vint prier Notre- Dame de guérir ce petit de ses infirmités. Elle obtint finalement la guérison de l’enfant.

Pendant la Révolution Française fut décrétée la vente des biens nationaux. Les églises étaient visées par cette loi, et furent rachetées par des citoyens pour servir à d’autres usages, voire pour être démolies. Un couvreur, le citoyen Lefèvre, achèta la chapelle avec pour objectif sa démolition. Mais bien mal lui en prit ! A peine commença-t-il à enlever les premières tuiles du toit qu’il tomba de celui-ci et se fracassa sur le sol. Sans trop de mal semble-t-il, puisqu’il témoigna ensuite qu’une force surnaturelle l’avait poussé !

Marie s’est donc manifestée de nombreuses fois ici, sans laisser de message explicite. Elle nous laisse ainsi le découvrir siècle après siècle, par les guérisons, les conversions et les vocations qu’Elle suscite.

Printemps C19 à La Châtre

Automne Hiver C 19

page2image45098336 page2image45098544

Confined sunday in the rain

(Gérard Guillaume)

4- « Hommage à saint Julien » (Gérard Guillaume) 5- « Noël à Saint Août » (Gérard Guillaume)

Ces deux mélodies composées dans les années 1980 ont marqué l'histoire de notre groupe et nous les avons interprêtées dans la basilique de Neuvy-Saint-Sépulchre où, à deux reprises, nous avons eu le plaisir d'animer la messe retransmise sur France 2. Cette copie du Saint-Sépulcre de Jérusalem édifiée aux XI ème et XII ème siècles nous relie à celle, plus récente, construite près de cette chapelle.

En 1858, au moment de la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception, ce sont 60 000 pèlerins qui visitaient Notre-Dame du Chêne chaque année. L'évêque du Mans, estima urgent « d’éclairer la foi de ces fidèles et d’empêcher que leur piété ne dégénère en superstition. »

Il fit donc construire une maison pour des missionnaires diocésains et suggéra « de remplacer l'humble chapelle par une église dont le style et la proportion attesteraient de la piété des pélerins … ». La nouvelle basilique fut édifiée dans les années 1870, pour commémorer la venue du pape Urbain II en 1096. Le projet initial était d’ériger une Croix à côté. Une Croix en chêne fut donc conçue et transportée jusqu’à Jérusalem par bateau. Arrivée sur les Lieux Saints, elle fut portée tout au long du chemin du Calvaire. Ensuite, la Croix et les pèlerins prirent le chemin du retour vers la France, et la Croix fut implantée à Notre-Dame du Chêne le 8 octobre 1896. Mais la ferveur des pèlerins n’était pas encore pleinement satisfaite, et ils décidèrent de construire une réplique du Saint Sépulcre à l’identique de l’original. C’est ainsi que, dès 1896, fut érigé le Saint-Sépulcre de Notre- Dame du Chêne.

Dans ce lieu bucolique, comment ne pas penser à saint François d'Assise, le poète de la Création ? Il prêchait aux oiseaux ; il domestiqua un loup sauvage ; il réalisa la première crèche de Noël ; en pleine croisade, il dialogua avec le sultan et il loua la Création dans son célèbre cantique, ode à la vraie « Joie Parfaite »

Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures, spécialement messire frère Soleil. par qui tu nous donnes le jour, la lumière.
Loué sois-tu, pour soeur Lune et les étoiles.
Loué sois-tu, pour frère Vent et l'azur calme .
Loué sois-tu, pour soeur Eau.
Loué sois-tu, pour soeur notre mère la Terre, qui nous porte et nous nourrit, qui produit fruits, fleurs et herbes.
Loué sois-tu, pour ceux qui pardonnent par amour pour toi ; qui supportent épreuves et maladies car par Toi, ils seront couronnés.

Voici maintenant un dialogue sur un air d'inspiration bretonne entre la flûte des Andes et la flûte irlandaise, suivi de cantiques de Noëls que nous avions joués en 2001 lors d'une messe de minuit sur France Culture.

6 – « Gwenn de la Vauvre » (Gérard Guillaume)
7 « Boutons nos habits les plus biaux » (traditionnel)
8 – « Joseph est bien marié » « A Minuit fut fait un réveil » Noëls traditionnels

L’orgue de la basilique fut construit en 1898 par les frères Baldner, agrandi en 1943 par Victor Gonzales, transformé,
« baroquisé » et doté de compléments lors de deux interventions entre 1946 et 1950. Au début du troisième millénaire, il fallait donner à la basilique un instrument digne du rayonnement spirituel du sanctuaire marial. Ce fut chose faite en 2014 grâce à Michel Gaillard, Christophe Cailleux et Samuel Pinzler, facteurs d’orgue de la Manufacture d’Orgues Bernard Aubertin. Le 8 décembre 2014, Mgr Yves Le Saux, évêque du Mans, vint le bénir. Notre ami Sébastien Gion a plaisir à le faire sonner pour vous aujourd'hui. Et après avoir accompagné la « Confrérie de Saint Julien », il va vous offrir avec Bernard Kerboeuf une promenade qui vous conduira de la Bretagne à des pays ou des styles plus éloignés.

Deuxième partie : Duo Bernard Kerboeuf /Sébastien Gion : bombarde et orgue

Final : “Amazing Grace” (traditionnel)

 

La « Confrérie de Saint Julien » (du nom d'un des saints patrons des ménétriers) rassemble des musiciens traditionnels pour qui, quelles que soient leurs convictions, « jouer dans une église a un sens ». Depuis sa création en 2002, elle a mené en Berry et en France et quelque fois en Europe beaucoup de projets visant à mettre en valeur le patrimoine religieux ou évoquer de grandes figures spirituelles. Pour sa venue à Notre Dame du Chêne, elle évoquera par des textes l'histoire du pèlerinage et fera entendre des airs de plusieurs provinces ; la seconde partie de leur prestation permettra d'entendre le duo de Bernard Kerboeuf à la bombarde et Sébastien Gion à l'orgue dans un répertoire très varié.

Renseignements

Cette session vous intéresse, vous souhaitez des renseignements... alors veuillez remplir ce questionnaire. Nous vous contacterons. Merci
  • Ce formulaire ne stocke pas automatiquement vos données. Néanmoins les informations saisies peuvent être utilisées pour vous contacter suite à votre demande.
    Voulez-vous vous abonner à notre lettre d'informations (mensuelle) ?